L’Afrique reste l’une des régions les plus corrompues du monde, selon l’Indice de perception de la corruption 2015 établi par l'ONG Transparency international, qui a évalué 167 pays sur une échelle de 0 (perçus comme très corrompus) à 100 points (perçus comme très intègres). Sur les 52 pays africains étudiés, 6 seulement ont obtenu une note supérieure ou égale à la moyenne (50 points).
Malgré un piètre classement au niveau mondial (68e) et une note inférieur à 50 sur une échelle de 100, le ministre sénégalais de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la bonne gouvernance, Khadim Diop, parle de «bonnes performances» réalisées par le Sénégal cette année.
En effet, en 2015, le Sénégal fait partie des trois pays africains ayant enregistré les plus fortes progressions dans le classement global, comparativement à 2014. Le Sénégal a ainsi gagné 8 places en 2015. Seuls le Rwanda (+11 places), la Namibie (+10) ont fait mieux.
Cependant, au niveau africain, le Sénégal (9e ex-aequo avec le Lesotho et l’Afrique du Sud) fait presque du surplace en gagnant une seule place. Khadim Diop préfère avoir une autre lecture : «le Sénégal n’est devancé que par 7 pays sur le continent. Et si l’on regarde les 10 premiers pays africains, le Sénégal est le seul qui a progressé sur 4 ans, depuis 2012 et l’arrivée de Macky Sall au pouvoir», explique-t-il.
Selon lui, malgré les critiques, le Sénégal occupe «la première place» dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la deuxième au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le Botswana (28e rang à l’échelle mondiale) arrive en première position sur le plan continental, avec un honorable score de 63 points. Les autres bons élèves du continent sont le Cap Vert (40e au plan mondial), les Seychelles (40e à l’échelle mondiale), le Rwanda (44e), l’Ile Maurice (45e), la Namibie (45e), le Ghana (56e), le Lesotho (61e), le Sénégal (61e). L’Afrique du Sud (61e à l’échelle mondiale) ferme le Top 10 africain.
