Le roi Charles III est atteint d’un cancer qui va le tenir à l’écart de de la vie publique pendant une durée inconnue, moins d’un an et demi après avoir succédé à sa mère Elizabeth II. Le souverain a assuré être «très optimiste» quant à son traitement, entamé lundi, et qu’il continuerait d’assurer certaines fonctions liées à son rôle de chef d’Etat de 15 pays dont le Royaume-Uni.
Mais alors qu’il était déjà au repos après une opération de la prostate, son absence s’annonce plus longue que prévu. Il revient donc surtout à la reine Camilla, 76 ans, et à William, 41 ans, de représenter la monarchie auprès du public.
C’est au cours d’une intervention chirurgicale, il y a quelques jours, pour une hypertrophie bénigne de la prostate qu’une «forme de cancer» a été identifiée, a expliqué lundi soir le palais de Buckingham, indiquant qu’il ne s’agissait pas d’un cancer de la prostate.
Le roi a entamé lundi «un programme de traitements réguliers, au cours duquel les médecins lui ont conseillé de reporter ses activités publiques», selon le palais. Il continuera toutefois «à s’occuper des affaires de l’Etat et des tâches administratives comme à l’accoutumée».
Le prince Harry attendu
Le prince Harry, fils cadet de Charles installé en Californie, a fait savoir qu’il comptait rentrer au Royaume-Uni pour voir son père, malgré les tensions notoires entre le duc de Sussex avec sa famille. Selon les médias britanniques, il viendra seul, sans son épouse Meghan et leurs deux enfants, comme lors du couronnement.
Après cette annonce, plusieurs chef d’État se sont joints aux voeux de rétablissement qui ont afflué de toute la classe politique britannique, y compris les indépendantistes écossais ou les républicains nord-irlandais.
À l’image de son opération pour un problème bénin de la prostate, Charles III a choisi la transparence, invoquant le besoin de sensibiliser le public à la prévention et tranchant avec le secret qui entourait la santé de la reine Elizabeth II dans les années précédant son décès le 8 septembre 2022.