La Chine est le dernier grand pays du monde à poursuivre l'objectif d'éliminer l'épidémie au moyen de confinements, de longues quarantaines et de tests de masse, même si cette stratégie a un lourd impact sur l'économie.
Un total de 450 cas de Covid-19, pour la plupart asymptomatiques, ont été enregistrés samedi au plan national, contre 432 la veille, selon les autorités.
Cette augmentation des cas a entraîné cette semaine l'adoption de nouvelles restrictions dans plusieurs régions du pays.
Lanzhou, la capitale de la province de Gansu (nord-ouest), a ordonné mercredi à ses 4,4 millions d'habitants de rester chez eux. Un des comtés de la province d'Anhui (est) est confiné depuis vendredi.
Plus tôt dans la semaine, un confinement général a été imposé à Wugang, un grand centre sidérurgique de la province de Henan (centre), après la découverte d'un unique cas de Covid-19.
Lire aussi : Covid-19 en Chine: Shanghai reprend vie, après deux mois de confinement
A Beihai, dans la province de Guangxi (sud), les autorités ont annoncé samedi des confinements partiels dans deux districts comptant plus de 800.000 habitants.
"Actuellement, la situation en matière de prévention et de contrôle épidémique dans la ville de Beihai est grave et compliquée et le risque de transmission rampante dans la communauté est relativement élevé", indique un avis du gouvernement annonçant les restrictions.
Le variant Omicron, qui se propage plus rapidement, constitue un défi majeur pour la politique "zéro Covid" de la Chine.
Le pays a vu sa croissance économique s'effondrer au deuxième trimestre pour signer sa pire performance depuis 2020, en raison notamment des restrictions sanitaires.