Le précédent record remontait à 2014 quand 278 noms avaient été proposés. "Cela reflète le fait que l'on vit dans un monde où il y a beaucoup de conflits et où il y a aussi un certain nombre de processus qui vont dans un sens plus positif", a déclaré à l'AFP le directeur de l'Institut Nobel, Olav Njølstad. "Visiblement, tout cela a inspiré beaucoup de personnes à utiliser leur droit de proposer une candidature", a-t-il ajouté.
Les candidatures se répartissent cette année entre 228 individus et 148 organisations, a précisé l'Institut Nobel. Leur identité reste secrète pendant au moins 50 ans à moins que les parrains - parlementaires et ministres, anciens lauréats, certains professeurs d'université... - ne décident d'annoncer leur choix publiquement.
Le candidat à la candidature républicaine américaine Donald Trump, les acteurs du processus de paix colombien, le pape François, la chancelière allemande Angela Merkel, des habitants des îles grecques venant en aide aux migrants et l'actrice américaine Susan Sarandon sont ainsi présumés être dans la course.
La liste, par nature très incomplète, comprend aussi le gynécologue congolais Denis Mukwege, une Yazidi, Nadia Murad, qui a échappé au groupe Etat islamique après avoir été réduite à l'esclavage sexuel, des militants antinucléaire ainsi que... l'équipe nationale féminine afghane de cyclisme.
Les cinq membres du comité Nobel qui choisit le lauréat ont tenu lundi leur première réunion, au cours de laquelle ils ont pu avancer d'autres candidatures de leur choix.
Le nom du ou des vainqueurs - trois au maximum - sera connu le 7 octobre.
L'an dernier, le prix était allé au quartette pour le dialogue national tunisien, des acteurs de la société civile qui ont permis de sauver la transition démocratique en Tunisie.