A la tribune de l’Assemblée générale, la main droite levée, la gauche posée sur la Charte de l’ONU, Antonio Guterres a fait la "promesse solennelle" de s’acquitter de ses fonctions "en ayant exclusivement en vue les intérêts de l’Organisation" et "sans solliciter ni accepter d’instructions d’aucun gouvernement ou autre autorité extérieure à l’Organisation".
La cérémonie d'investiture, dirigée par le président de l’Assemblée générale, Peter Thomson, avait débuté par un hommage au secrétaire général sortant pour sa contribution et ses efforts à la paix et à la sécurité internationales.
Dans son discours, le secrétaire général désigné a souligné que la prévention des crises, en tant qu’ultime mission de l’organisation internationale, exige de s’attaquer aux causes profondes à travers les trois piliers des Nations Unies, à savoir la paix et la sécurité, le développement durable et les droits humains, dans un cadre partenarial mettant à contribution divers acteurs, dont les Etats, la société civile et les marchés financiers.
Il a également mis l’accent sur la nécessité d’apporter davantage de soutien aux pays, dans leurs efforts pour renforcer leurs institutions et "rendre leurs sociétés plus résilientes".
Il faut rappeler que l’Assemblée générale de l’ONU avait entériné, le 13 octobre dernier, le choix du Conseil de sécurité de l’ancien Premier ministre portugais pour succéder à Ban Ki-moon qui quittera ses fonctions le 31 décembre, après deux mandats de cinq ans à la tête de l’ONU.
Les Etats membres avaient confirmé Antonio Guterres, par acclamation, dont le choix avait été approuvé le 6 octobre par treize des quinze membres du Conseil de sécurité, dont les cinq membres permanents, et sans vote contre.
Antonio Guterres occupera ce poste pour un mandat de cinq ans qui prendra fin le 31 décembre 2021.