«Je reviendrai avec le président mercredi, les détails du voyage restent à caler, il avait pris cet engagement et il le tiendra, il le tiendra avec bonheur», a déclaré Amélie Oudéa-Castéra qui a assisté samedi soir à la victoire des Bleus face aux Anglais (2-1) en quarts de finale.
«Il était en ligne avec l'équipe (de France) hier (samedi), attentif à chaque seconde, il va être un atout pour nous dans cette prochaine étape», a-t-elle poursuivi.
Dès avant le début du Mondial, le président français avait annoncé sa présence pour la demi-finale ou la finale en cas de qualification des Bleus, un engagement qui fait polémique en raison des critiques sur les conditions de vie des travailleurs migrants, l'impact sur l'environnement des stades climatisés et la place des femmes et minorités au Qatar.
«Bravo aux Bleus! Tout le pays est derrière vous: nous irons au bout ensemble. Aux Marocains: nous saluons votre victoire historique. Rendez-vous en demi-finale!», a salué samedi soir le chef de l'Etat sur Twitter.
En tribune, Amélie Oudéa-Castéra avait revêtu pour suivre le match France-Angleterre un pull bleu roi avec des manches arc-en-ciel, un geste de soutien aux droits des personnes LGBT+ sur lequel elle est revenue sur franceinfo.
«Hier, c'était la date anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme. C'était important d'exprimer mon engagement en faveur des droits humains dans leur ensemble, notamment des droits LGBT (...) et de le faire sans agressivité à l'égard du Qatar qui est notre partenaire», a expliqué la ministre des Sports.
«C'était ne le faire ni à l'insu de ses dirigeants, ni en catimini ni dans l'ostentation, c'était de le faire d'une manière qui soit claire, qui soit apaisée (...). Le sport, c'est fondamentalement basé sur le respect de l'autre et complétement, intrinsèquement, c'est quelque chose qui est contre les discriminations, c'est cet espace de rapprochement des peuples autour de valeurs universelles», a-t-elle ajouté.
L'homosexualité, comme les relations sexuelles hors mariage, sont criminalisées au Qatar, ce qui a valu de vives critiques aux autorités qataries et à la Fédération internationale de football (Fifa).