Dans un entretien publié par le site français dédié à l’actualité en Afrique «Le Point Afrique», l’écrivain souligne que ce pays a été mis à genoux durant ces deux dernières décennies, faisant observer que la monnaie nationale ne cesse de se dévaloriser jusqu'à devenir une monnaie de singe.
Le pays importe tout ce qu'il consomme et ne produit quasiment rien, hormis les hydrocarbures, a-t-il poursuivi, rappelant que l’Algérie vit sur la "planche à billets». «Il n'y a pas de projet économique. Même le FMI se dit préoccupé par le taux de chômage du pays», a-t-il encore dit, soutenant que l’Algérie vit sur une image artificielle.
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L’écrivain a aussi estimé que tôt ou tard ces artifices vont disparaître et laisser place à la réalité qui est celle-ci: «nous ne sommes pas maîtres de notre avenir ni sur le plan économique, ni social, ni politique. Tout est fait pour laisser pourrir les choses et laisser s'aggraver les retards».
Il a, sur un autre registre, relevé que le pouvoir algérien est terrorisé par l'hypothèse d'une colère sociale, notant qu’il faut voir avec quelle sauvagerie les médecins en grève ont été réprimés récemment.
«Cela augure d'un régime répressif dirigé par des groupes très puissants, qui ne veulent pas avoir des comptes à rendre, ni se retirer de leur position privilégiée au cœur du pouvoir», a-t-il expliqué.
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L'Algérie est en perte de souveraineté autant que de vitalité sur le plan économique, politique, a fait observer Mohamed Benchicou, ajoutant que c'est «un pays dont on peut dire qu'il est moribond, mais bien maquillé pour faire illusion et recevoir les visiteurs».