Selon le site maliweb.net du journal L’indicateur du Renouveau", « l’activité de l’aéroport Bamako-Sénou, basée à 90 % sur l’importation (7500 tonnes par an), est en passe de se rééquilibrer au profit de l’exportation, principalement d’œuvres d’art, d’or et de produits de l’agro-industrie et aussi le dédoublement du nombre d’opérateurs ».
Cette inversion de la tendance s’explique en partie par l’obtention, par l’ASAM-SA, de la validation RA-3 de la Commission européenne. Ce statut permet d’exporter, à partir de l’aéroport Bamako-Sénou, des marchandises vers les Etats membres de l’Union européenne.
Cette nouvelle opportunité attire les compagnies aériennes internationales. Celles-ci se positionnent pour y gagner des parts de marché. C’est notamment le cas pour Emirates, Air France Cargo, Cargo Lux et Royal Air Maroc Cargo. Le journal rappelle qu’il a fallu un long parcours de test de validation des directives des inspecteurs de l’Union européenne pour l’obtention du RA-3.
L’aéroport de Bamako est le premier d’Afrique de l’Ouest à obtenir cette autorisation. Créée en 2007, l’ASAM-SA opère depuis plus de huit ans sur l’aéroport international de Bamako-Sénou et les aéroports du Mali, regroupant les activités d’opérations, de piste et de services aux passagers de l’ensemble de ses compagnies aériennes clientes, ainsi qu’une activité de maintenance en ligne.
