Selon le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, ces deux projets structurants vont coûter globalement 84,2 milliards de francs CFA pour les travaux et 3,9 milliards francs CFA pour le contrôle et la surveillance. La réalisation de la route Bamako-Koulikoro permettra, à terme, un gain de 160 millions par jour en utilisant le coût horaire du Smic et une économie de 27 milliards francs CFA par an pour le pont de Kayo sur le coût du carburant, indique le quotidien "L’Essor".
«La construction de ce pont qui permettra de relier Koulikoro directement à la région de Ségou est l’un des derniers maillons manquants pour le désenclavement de la deuxième région», a expliqué le ministre. Le chef de l’Etat malien a, pour sa part, exprimé toute sa satisfaction et invité les usagers au respect du code de la route et surtout à bannir la surcharge.
Les travaux vont durer 30 mois et seront exécutés par l’entreprise Sogea Satom de France pour un montant hors taxes estimé à 49,2 milliards francs CFA, financés par le budget national (1,15%), les banques commerciales (89,40%) et la BOAD (9,45%). Le contrôle et la surveillance des travaux sont assurés par le Groupement Cira/CID/SAED pour un montant de 1,9 milliard francs CFA financé à 100% par la BOAD, précise le quotidien national.
Selon le journal "L’indicateur du renouveau", 600 emplois directs seront créés pendant la phase d’exécution des travaux. Le projet de désenclavement de la ville de Koulikoro rentre dans le cadre du Programme d’aménagement d’infrastructures routières structurantes (Pairs), souligne le journal.
