Ces unités, accueillies dans les bureaux du Parquet, doivent "augmenter l'efficacité" et accélérer la lutte anticorruption, a indiqué le procureur général d'Arabie saoudite, Saoud Al-Mojeb, cité dans un communiqué publié dimanche 11 mars par le ministère de l'Information. Le texte ne donne aucun détail sur leur fonctionnement, précisant seulement que ces unités enquêteront et porteront en justice les cas de corruption.
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Cette décision suit de quelques mois une purge anticorruption impulsée par le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane contre des dizaines de ministres, princes et fortunes du Royaume, dont une partie avait été retenue plusieurs semaines dans le luxueux hôtel Ritz-Carlton de Riyad. Depuis, cet hôtel a rouvert ses portes au public et ses occupants ont été libérés, certains après avoir conclu un "arrangement" financier.
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Des critiques ont toutefois émergé, dénonçant dans la purge une tentative du puissant prince Mohammed de consolider son emprise sur le pouvoir. Mais les autorités saoudiennes insistent sur le fait que la purge visait uniquement à s'attaquer à la corruption endémique, alors que le Royaume cherche à diversifier son économie largement dépendante du pétrole.