"Le procureur a demandé la mise à exécution du mandat d'arrêt européen" devant le juge qui devra in fine statuer à ce sujet, a indiqué l'un des avocats, Christophe Marchand, devant des journalistes. La défense pourra "plaider le 4 décembre", a-t-il précisé, décrivant la première comparution à Bruxelles des ex-responsables de l'exécutif catalan comme "très sereine".
Lire aussi : Portrait. Qui est Carles Puigdemont, l'homme qui a ruiné la Catalogne
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a affirmé vendredi qu'il se plierait à la décision de la justice belge. "Je fais confiance au pouvoir judiciaire et, par-dessus tout, je respecte et me conforme à ses décisions (...) Si nous commençons à remettre cela en question, je ne pense pas que nous serons sur la bonne voie", a répondu Rajoy à une question sur le sujet, en marge d'un sommet européen à Göteborg, en Suède, consacré aux questions sociales.