DMM Bitcoin, une plateforme japonaise d’échange de cryptomonnaies, a déclaré le vendredi 31 mai avoir perdu pour l’équivalent de 300 millions de dollars en bitcoin, en raison d’une «fuite non autorisée» de son portefeuille numérique.
La plateforme n’a pas donné plus de précisions concernant cette fuite, que la société d’analyse américaine Chainalysis a qualifiée sur X de «septième piratage de cryptos le plus important de tous les temps», cataloguant les bitcoins disparus comme «volés».
DMM Bitcoin a expliqué que l’équivalent de 4.502,9 bitcoins s’étaient envolés, pour une valeur de quelque 48,2 milliards de yen, soit environ 308 millions de dollars, ou 282 millions d’euros. «Tous les dépôts en Bitcoin (BTC)» des clients «seront totalement garantis», a assuré l’entreprise, qui enquête toujours sur les «détails des dommages» causés par cette «fuite non autorisée» détectée vendredi aux alentours de 13H26 locales (04H26 GMT).
Enquête de police
L’agence des services financiers japonaise a ordonné à l’entreprise d’enquêter sur les causes de cet incident et de protéger les clients, tandis que la police a lancé des investigations, selon le quotidien nippon Nikkei.
En 2014, des cyber-criminels avaient volé 850.000 bitcoins à la plateforme japonaise d’échange Mt. Gox, pour une valeur de 470 millions de dollars (433 millions d’euros) à l’époque. Une autre plateforme japonaise, Coincheck, a été piratée en 2018, accusant près de 500 millions de dollars (461 millions d’euros) de perte.