Tajideen, 63 ans, originaire de Beyrouth, avait été expulsé du Maroc vers les Etats-Unis en 2017.
Engagé dans le commerce de matières premières au Moyen-Orient et en Afrique, il avait été désigné comme un "important contributeur financier" d'une organisation "terroriste", en mai 2009, en raison de son soutien au mouvement chiite libanais, considéré par les Etats-Unis comme une organisation terroriste depuis 1997 et qui combat en Syrie aux côtés du régime du président Bachar al-Assad.
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Cette désignation lui interdisait d'être impliqué dans des transactions avec des Américains, mais Tajideen était accusé d'avoir continué de faire affaire avec des entreprises américaines.
Il avait plaidé coupable en décembre 2018 d'avoir "conspiré avec au moins cinq autres individus pour conduire plus de 50 millions de dollars de transactions avec des entreprises américaines violant ces interdictions", avait indiqué à l'époque le ministère.
Sa condamnation "est le dernier exemple public en date des efforts du ministère de la Justice pour perturber et démanteler le Hezbollah et ses réseaux de soutien", a affirmé le ministre de la Justice adjoint, Brian Benczkowski.