Plusieurs griefs sont avancés par les partis de l’opposition pour demander le report de cette élection présidentielle : inexistence de cartes d’électeurs dans certains centres, des doublons ou noms fantômes, bureaux de vote non préparés, etc. Toute cette situation fait que les candidats sont devenus suspicieux.
Et à moins de 72 heures du scrutin, les 7 candidats opposés au président sortant ont demandé le report d’une semaine du scrutin, le temps de corriger les nombreuses anomalies constatées. Beaucoup d’observateurs pensent que, pour une transparence et une meilleure quiétude pour la Guinée, un report de l’élection présidentielle est indispensable, afin que la Guinée puisse éviter une fois de plus les violences post-électorales.
Toutefois, aux sceptiques de l’opposition et d’autres ONG, la CENI (Commission électorale nationale indépendante), l’institution en charge des élections guinéenne, rassure que tout rentrera dans l’ordre avant le 11 octobre, date de l’échéance électorale.