L’économie guinéenne se redressera en 2016. Après une croissance quasi nulle en 2015 - doublement impactée par l’épidémie d’Ebola depuis 2014 et la baisse drastique des prix des matières premières – la machine de la productivité économique devrait repartir de plus belle.
l’activité sera toujours soutenue dans les secteurs de l’agriculture, de la bauxite et de l’électricité. “La croissance pour 2015, faut-il le rappeler, est quasiment nulle en se situant autour de 0,1% pour un objectif prévisionnel qui était initialement fixé à 4%”, rappelle-t-on sur guineenews.org, citant les conclusions des experts du FMI et de la Banque Mondiale.
Pour 2016, les autorités guinéennes ont l’intention de resserrer les politiques économiques en 2016 afin de réduire les déséquilibres macroéconomiques actuels tout en protégeant les dépenses consacrées à la réduction de la pauvreté.
S’agissant du déficit budgétaire, le rapport des experts précise que la Guinée s’engage à le limiter à un montant qui peut être financé par des appuis et des projets extérieurs assurés. “Dans le même ordre d’idée, il fait part d’un engagement de la part de l’Etat à faire un recours limité au financement extérieur tout en évitant le recours à tout arriéré de paiement”, souligne guineenews.org.
La mission voit d’ailleurs d’un bon œil la recapitalisation annoncée de la Banque centrale de la république de Guinée (BCRG) ainsi que le remboursement par le Trésor des avances de la BCRG. Des mesures qui, de l’avis des experts de la mission, pourront contribuer à renforcer la capacité de la BCRG à conduire la politique monétaire.
La publication électronique rappelle par ailleurs que ces sixième et septième revues s’inscrivent dans le cadre du programme de Facilité élargie de crédit (FEC) que le Conseil d’administration du FMI a accordé à la Guinée le 24 février 2012 pour un montant de 128,52 millions de DTS, soit environ 200 millions de dollars.
