Dans les colonnes de "guineenews.org", on parle en effet des "confidences" d’Alpha Condé sur sa future équipe gouvernementale et l’esprit qui devrait la composer. Ces indiscrétions ont été confiées par le président lui-même à quelques personnes de son entourage proche, en marge de sa récente visite à Paris, au lendemain de sa victoire au scrutin présidentiel. "Concernant la période de la formation du prochain gouvernement, le président Condé aurait affirmé vouloir prendre au moins deux à trois mois avant de mettre en place l’équipe", écrit la publication électronique.
Le support précise que ces confidences lui "ont été rapportées au cours d'un entretien avec l'un des proches collaborateurs et ami du Président Condé, mais qui a souhaité garder l’anonymat".
Quant aux hommes et femmes qui composeront le futur gouvernement guinéen, la publication rapporte que le chef de l’Etat «travaille actuellement sur la structure de l’équipe et devrait mettre l'accent sur les compétences. L’équipe devrait aussi être "moins pléthorique" que lors du dernier mandat. "Sa politique doit reposer sur une petite équipe restreinte pour faire avancer son pays», rapporte le site d’information, citant une source proche du cercle de Condé. "A rappeler que le président guinéen, qui est revenu à Conakry ce dimanche, travaille d’arrache-pied sur son investiture dont la date n’est pas encore connue et consulte beaucoup de personnes pour la formation de son prochain gouvernement», souligne-t-on auprès du journal.
En effet, les tractations entre Condé et ses opposants continuent de faire les choux gras de la presse locale. Certains y voient la préparation d’alliances contre-nature entre le président réélu et certains de ses opposants les plus réguliers. «Après le président de l’UFR, Sydia Touré, le président Alpha Condé a reçu lundi deux autres candidats malheureux de l’élection présidentielle. Il s’agit de Marie Madeleine Dioubaté et George Ghandi Faraguet Tounkara», indique-t-on dans les colonnes du portail d’information "guineeconakry.info". Les différentes parties auraient échangé sur plusieurs questions nationales, selon la publication, citant un compte-rendu de la télévision nationale.
