La brigade anti-terroriste s'est saisie de l'enquête sur cet attentat, qui s'est produit peu avant 05H00 locale (3H00 GMT), sur une des grandes avenues centrales d'Athènes, en face du Parlement, a ajouté la même source.
La police privilégie dans l'immédiat la piste d'un acte commis par la mouvance extrémiste anarchiste locale, qui revendique régulièrement des attaques sans victimes contre des cibles diplomatiques, économiques ou politiques, selon la même source.
La policier, qui se trouvait devant la guérite gardant le portail principal de l'ambassade, a été hospitalisé pour des premiers soins mais n'est que très légèrement blessé aux jambes. L'explosion de la grenade n'a causé que des dégâts mineurs au portail. Le pâté de maisons a été bouclé par la police.
Les représentations françaises en Grèce sont sporadiquement visées par des actions revendiquées par ou imputées à des groupes extrémistes anarchistes. En octobre, cette nébuleuse avait annoncé une série d'actions pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais qui purge depuis 1987 une peine de détention à perpétuité en France pour actes terroristes.
Les enquêteurs n'excluent pas non plus une attaque en lien avec la montée de l'extrême droite en France, au lendemain des "félicitations" adressées par la présidente du Front National, Marine Le Pen, à Donald Trump, qui a remporté l'élection présidentielle américaine.