Le CND a recommandé notamment la limitation à deux mandats présidentiels de sept ans, le retour à un scrutin majoritaire uninominal à deux tours, la limitation à 80 ans de l’âge du prétendant à la fonction présidentielle, indique alibreville.com dans sa publication du 10 novembre. De même, le Conseil recommande l’organisation d’un dialogue national inclusif, la transformation du CND en institution constitutionnelle, et un délai de 48 heures pour que le président de la République élu nomme son vice-président.
Toutefois, ces suggestions ne représentent que des avis, en attendant d’être soumis à l’approbation du Parlement et du gouvernement gabonais, fait remarquer le site d'information. Après le CND, c'est au tour du Mouvement civique du Gabon (MCG) d'émettre également ses recommandations pour une élection présidentielle apaisée en 2016.
Les exigences sont en résonance directe avec celles du Front uni de l’opposition exposées aux délégués de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), fait remarquer gabonreview.com. Ainsi, le MCG recommande que la présidentielle, anticipée ou non, se déroule sous le contrôle des Nations Unies, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de l’Union européenne et de la France. De même, un recensement fiable de la population électorale doit être organisé. Il s’agit, précise le mouvement, d’éviter le gonflement des électeurs du Haut-Ogooué par rapport aux autres provinces pourtant davantage peuplées.
La Commission nationale électorale doit également avoir en son sein des experts internationaux incontestables désignés par les grandes puissances démocratiques afin que ne se reproduisent plus les fraudes massives de 2009. Notons également qu'en vue de la prochaine présidentielle, une mission de l'OIF séjourne à Libreville depuis quelques jours. Elle entend procéder, souligne gabonreview.com, à l’évaluation du processus électoral.