A l’instar du Tchad, le Gabon a bien avancé dans la mise en œuvre des dispositions communautaires instituées pour promouvoir une gestion moderne, transparente et efficace des finances publiques dans la région CEMAC.
Selon le portail gabonreview.com, cette dynamique a mené, au Gabon, «à l’adoption de directives couvrant les domaines clés du système de gestion des finances publiques». Le pays a en effet accéléré les réformes pour une transcription des décisions communautaires dans les lois nationales.
La publication revient sur les grands principes de ce programme. Cette initiative s’inspire de l’expérience de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain (UEMOA), et porte sur six directives. Il s’agit notamment du code de transparence et de bonne gouvernance, des lois de finances, du règlement général de la comptabilité publique, de la nomenclature budgétaire et du tableau des opérations financières. «Il s’agit aussi de moderniser et rendre plus transparents les systèmes de gestion des finances publiques et assurer une plus grande comparabilité des données financières publiques», poursuit-on auprès du journal.
La publication de préciser, cependant, que la plupart des États membres de la Cemac accusent un énorme retard dans la mise en œuvre de ces dispositions communautaires. Parmi eux, le Cameroun, le Congo et la Guinée Equatoriale, qui trainent encore les pas dans la mise en œuvre et l’application de ces principes.
La Centrafrique, qui fait face à une crise institutionnelle, est quasiment inclassable. «La Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale donne un ultimatum aux pays de la sous-région pour se conformer aux directives communautaires : le 31 décembre 2017», annonce le journal.
Les Etats qui ne seront pas alignés sur cette date sont passibles de sanctions.