Cette première session ordinaire de l'année s'est ouverte, en présence du président du Sénat, du ministre de la Justice, des représentants des institutions constitutionnelles, du corps diplomatique et de deux anciens présidents de cette institution, Edmond Okemvele et Antoine Mboumbou Miyakou, souligne gabonreview.com dans sa publication du 18 février.
Notons que ladite session va permettre aux conseillers de débattre de différentes thématiques relatives à la croissance économique, au pouvoir d’achat, à la prise en charge des malades mentaux et à la sécurité routière.
Le site d'information indique que Raphaël Sadibi Bouka a estimé que, face à la crise économique que traverse le pays, l’examen du thème «croissance économique et pouvoir d’achat» devrait amener le CES à proposer des esquisses de solutions, susceptibles de contribuer à préserver le pouvoir d’achat des populations, particulièrement les plus vulnérables.
Il a, en outre, exprimé sa satisfaction quant à la mesure de libéralisation des prix des hydrocarbures à l’exception du gaz butane et du pétrole lampant.
Soulignons que le vice-président du CES, par ailleurs, a partagé son inquiétude face au taux croissant des accidents de la route. Ainsi, s’appuyant sur les chiffres de la Direction générale de la sécurité routière, il a jugé que le constat est «alarmant», note gabonreview.com.
En effet, selon la Direction générale de la sécurité routière, le Gabon a enregistré, entre 2008 et 2013, 16.739 accidents de la route pour 5.785 blessés et 985 morts. Pour sa part, la Fédération gabonaise des assurances indique que le coût des indemnisations s’élevait à 9,083 milliards de francs CFA en 2013 et à 9,79 milliards en 2014.