La CEEAC est décidée à combattre la corruption qui gangrène les économies des Etats d’Afrique centrale. Et afin de lutter efficacement contre ce fléau, qui fait perdre à l’Afrique centrale 40% par an de ses ressources, les 10 Etats de la CEEAC ont réuni une quarantaine d’experts de la région, le vendredi 9 octobre, pour créer un Réseau des institutions nationales de lutte anti-corruption (RINAC). Celui-ci aura son siège à Libreville (capitale du Gabon).
Le RINAC aura pour mission fondamentale de mettre en synergie les moyens et les informations pour combattre efficacement la corruption, un fléau endémique dans la région. En plus de la lutte contre la corruption à l’intérieur des Etats membres de la CEEAC, le RINAC jouera un rôle dans la lutte transfrontalière contre la corruption, afin d’éviter que les criminels financiers sillonnent librement et sans être inquiétés dans les pays de la région.
Un «Comité Exécutif Transitoire» du RINAC a été mis en place avec comme Président Dieudonné Odounga Awassi, Président de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) du Gabon. Il a été chargé de mettre en œuvre la feuille de route du Réseau pour la période transitoire de douze mois.