Cinq départs de feu ont été constatés par les pompiers, qui sont intervenus avant que des dégâts majeurs ne soient causés, a affirmé cette source à un correspondant de l'AFP.
Des corans, retrouvés brûlés, avaient servi à allumer ces feux. Les flammes ont noirci les murs et endommagé des meubles.
"C'est vraiment un acte criminel grave. Les faits sont troublants. C'est la première fois qu'un acte comme celui-ci se produit à Château-Thierry", a réagi Jacques Krabal, député-maire PRG de la ville de 15.000 habitants, située à environ 100 kilomètres de Paris.
La salle des prières était gérée par l'"Association culturelle des Marocains" et était d'une taille suffisante pour accueillir ses 200 membres, selon l'édile.
"Il n'a pas eu de menace ni de revendication" a souligné le procureur général du parquet de Soissons, Baptiste Bladier qui s'est rendu sur les lieux de l'incendie.
Une enquête a été ouverte au commissariat de Château-Thierry.