"Le projet de loi ne sera pas retiré. La philosophie et les principes de l'article 2 seront maintenus", affirme le chef de l'Etat français dans une interview publiée mardi par le journal Sud Ouest.
L'article 2, très contesté et qui consacre la primauté de l'accord d'entreprise sur la convention de branche en matière d'aménagement du temps de travail, "prévoit que l'accord d'entreprise, pour être valide, devra être approuvé par les syndicats qui représentent une majorité de salariés", a-t-il expliqué, ajoutant que "c'est un verrou très sérieux".
Il a également affirmé que le projet de loi Travail "assure de meilleures performances pour les entreprises et offre des droits nouveaux aux salariés". "C'est parce que c'est une loi de progrès utile à notre pays que je considère qu'il est nécessaire de le mener jusqu'à son terme", a-t-il insisté.
Interrogé sur des perturbations éventuelles pendant l'Euro de Football (10 juin-10 juillet) en raison des mouvements sociaux en cours, le président français a indiqué que "la menace reste celle du terrorisme".