L'agence onusienne fait désormais état de 9.004 décès en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, notant toutefois que l'ensemble des données sur la maladie ne sont pas disponibles.
Il y a eu au total 1.957 morts en Guinée, dont 10 nouveaux décès recensés dans la journée du 3 février, alors qu'en Sierra Leone, 3.301 cas mortels ont été enregistrés, y compris 15 nouveaux décès à la même date.Concernant le Liberia, l'OMS indique que les données n'ont pas encore été mises à jour et se contente des chiffres du 1er février qui totalisent 3.746 morts.
Durant la dernière semaine de janvier, 124 nouveaux cas d'Ebola ont été recensés dans les trois pays, selon l'organisation qui affirme qu'il s'agit de la première hausse depuis le début de l'année.
L'OMS a reconnu que "la lutte contre Ebola se heurte encore à de sérieux défis", citant notamment la résistance persistante des communautés et une large propagation du virus en Sierra Leone.
Par ailleurs, sur les 2,9 milliards de dollars promis pour combattre Ebola en Afrique de l'Ouest, 40 pc ont réellement été mobilisés en faveur des pays concernés, selon une étude publiée mardi dans le British Medical Journal.
"Ces retards ont pu contribuer à la propagation du virus et pourraient même avoir accru les besoins de financement", a estimé Karen Grepin, experte en santé publique de la New York University.
A la mi-septembre 2014, l'ONU estimait à un milliard de dollars le coût de la lutte contre l'épidémie, avant de revoir ce chiffre à la hausse de 50 pc deux mois plus tard.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l'épidémie actuelle.