C'est une initiative qui s'inscrit dans le cadre du Programme national d’investissement (PNIA), précise fratmat.info, qui détaille ce projet dans sa publication. Cette usine aura une capacité de transformation de 300 tonnes par mois et devrait permettre d’absorber 80% de la production des femmes de la région. «C’est un pari gagné pour les acteurs de la filière, où 70% de l’activité sont exercés de façon artisanale», souligne Ali Kéita.
L’étude de faisabilité pour la réalisation de cette unité de production devrait démarrer en janvier 2016. fratmat.info indique que le groupe français L'Oréal fait partie des probables investisseurs, alors que d'autres compagnies, notamment britanniques, ont commencé à manifester leur intérêt pour mécaniser le secteur. Selon Ali Kéita, la construction de cette usine permettra de fabriquer localement les produits dérivés et de les commercialiser.
Notons que même si la filière karité n'a pas le même poids que des secteurs comme celui du café, du cacao ou de l’anacarde, elle bénéficiera du soutien du Programme national d'investissement agricole (PNIA 2016-2020). En attendant cet appui, le ministère de l’Intégration a récemment organisé un séminaire afin de déterminer les difficultés liées à la culture de karité. Le gouvernement a affiché sa détermination à aider les producteurs, selon Ali Kéita. Pour donner le ton des tricycles, des marmites et autres matériels de fabrication du beurre de karité ont été offerts aux coopératives de la région du Hambol, du Poro et de la Bagoué.
