Côte d’Ivoire: 10 milliards FCFA pour faire de PISAM un hub médical ouest africain

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La Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) va faire peau neuve et renforcer son plateau technique. 10 milliards FCFA (soit 15,2millions d'euros) seront consacrés à la rénovation de ce centre de soins réputé dans la sous-région ouest africaine.

Le 03/02/2016 à 20h04

La Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan, l’un des tous premiers centres de référence médicale en Afrique de l’ouest, a obtenu un financement de 10 milliards FCFA, soit 15,2 millions d’euros, auprès de la Société générale de banque Côte d’ivoire (SGBCI) pour sa rénovation et l’accroissement de ses capacités d’accueil.

L’accord liant les deux parties a été paraphé ce 27 janvier. «Cette signature marque un nouveau départ pour la PISAM», a affirmé Eric Djibo, le directeur de la plus importante infrastructure hospitalière privée en Côte d’Ivoire inaugurée en 1985.

Les travaux devront démarrer à compter du 1er avril et ce durant dix-huit mois, jusqu’au second trimestre 2017. De 126 lits, la capacité d’accueil va doubler à 216 lits en plus du renforcement du plateau technique. A savoir notamment la mise en place d’un service diagnostic complet avec des équipements de dernière génération dont «un IRM haut champ», des blocs opératoires «de standards internationaux» et de nouveaux services d’hospitalisation «pour éviter la saturation», indique une note d’information publiée ce lundi par la PISAM.

Pionnière de la médecine privée offrant des services de standard international en Côte d’Ivoire et voire dans la sous-région ouest africain, la PISAM a vu au cours de cette dernière décennie naître de nombreux concurrents dans la région et en Afrique. En l’occurrence, les cliniques privées du Maghreb (Maroc et Tunisie) ont gagné en réputation dans le pays, détournant une partie de ses patients surtout pour des affections exigeant des équipements de pointe.

D’où l’intérêt de ces investissements, surtout que la Côte d’Ivoire voit revenir les institutions internationales qui avaient quitté le pays à la faveur de la crise de 2010. 

A noter que «des mesures ont été prises» afin que les services restent ouverts durant les travaux, assure-t-on.

Par Georges Moihet
Le 03/02/2016 à 20h04