Coronavirus: près de 500 morts, l'OMS voit "une fenêtre de tir" pour stopper les dégâts

Personnel médical en combinaison de protection devant l'hôpital de la Croix-Rouge, le samedi 25 janvier 2020 à Wuhan, épicentre du nouveau coronavirus en Chine. 

Personnel médical en combinaison de protection devant l'hôpital de la Croix-Rouge, le samedi 25 janvier 2020 à Wuhan, épicentre du nouveau coronavirus en Chine.  . DR

Le monde dispose encore d'une "fenêtre de tir" pour endiguer l'épidémie de pneumonie virale, avertit l'OMS, alors que le bilan s'approche des 500 morts et que les mesures de confinement gagnent en ampleur mercredi à travers la Chine.

Le 05/02/2020 à 07h00

Après la mise en quarantaine de facto de Wuhan et de la province du Hubei (centre), épicentre du nouveau coronavirus, un nombre grandissant de villes de l'est de la Chine --dont la métropole économique de Hangzhou-- imposent des restrictions de déplacement à leurs habitants.

Des mesures draconiennes saluées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS): "Il existe une fenêtre de tir grâce aux mesures fortes prises par la Chine (...). Ne laissons pas passer cette fenêtre", a insisté mardi soir son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Au moins 490 personnes atteintes du nouveau coronavirus 2019-nCoV sont mortes en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), la plupart à Wuhan et dans sa province du Hubei, selon un bilan officiel mercredi. Plus de 24.000 cas de contamination ont été confirmés dans le pays. Par contraste, près de 200 cas de contamination ont été identifiés en dehors de Chine dans une vingtaine de pays, Hong Kong --territoire chinois semi-autonome-- faisant par ailleurs état mardi de son premier décès.

"Cela ne signifie pas que la situation ne va pas empirer", a prévenu le chef de l'OMS, accusant certains pays riches d'être "très en retard" pour le partage d'informations sur l'épidémie et réclamant une plus grande solidarité internationale.

Le 05/02/2020 à 07h00