Il "suit avec une profonde inquiétude les tensions croissantes et les cas d'intolérance déclenchés par la publication des caricatures satiriques du prophète (...), que les musulmans considèrent comme insultantes et profondément offensantes", indique un communiqué diffusé par le porte-parole de Miguel Angel Moratinos.
"Les caricatures incendiaires ont également provoqué des actes de violence contre des civils innocents qui ont été attaqués pour leur religion, croyance ou appartenance ethnique", regrette le responsable onusien, sans autre précision.
"Les insultes aux religions et aux symboles religieux sacrés provoquent la haine et l'extrémisme violent conduisant à la polarisation et à la fragmentation de la société", estime-t-il dans le communiqué.
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Lors d'un hommage national, Emmanuel Macron a défendu les caricatures du prophète après la décapitation le 16 octobre lors d'un attentat islamiste d'un professeur français, Samuel Paty, qui en avait montré à une classe lors d'un cours sur la liberté d'expression.
A travers le monde musulman, des fidèles ont réagi avec colère lors de manifestations aux propos du président français tandis qu'une campagne a été lancée dans plusieurs pays pour boycotter les produits français.