La lapidation de Satan à Mina, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, a débuté à l'aube et fait partie des derniers rituels à accomplir par les pèlerins pendant le hajj. Il avait été il y a deux ans le théâtre d'une bousculade meurtrière qui avait coûté la vie à 2.300 fidèles.
Quelque 2,35 millions de musulmans participent cette année au pèlerinage à La Mecque --le premier lieu saint de l'islam--, dont 1,75 million affluant de l'étranger, selon l'agence de presse officielle saoudienne SPA.
S'adressant à la presse à Mina, le général Mansour al-Turki, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a déclaré que Ryad était engagé à assurer un pèlerinage "sans accrocs". "Notre plan (...) a été à la hauteur des standards requis", a affirmé de son côté le colonel Sami al-Choueirekh, haut responsable de la Sûreté générale saoudienne, se félicitant du "succès" des mesures de sécurité.
Ces dernières ont été tout particulièrement renforcées cette année, avec la présence de plus de 100.000 membres des forces de sécurité mobilisés et de milliers de caméras installées sur le parcours du hajj. "A cette date, aucune maladie épidémique n'a été constatée", a affirmé Mechaal al-Rabiyan, un porte-parole du ministère de la Santé.
Le hajj à La Mecque est l'un des cinq piliers de l'islam que tout croyant est appelé à effectuer au moins une fois s'il en a les moyens. Le rituel de lapidation, qui se poursuit jusqu'à dimanche, marque le premier jour de l'Aïd al-Adha, la fête du sacrifice.