Algérie: un nouveau ministre qui préfère sa copine à sa fonction

Amar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien.

Amar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien. . DR

Un nouveau responsable gouvernemental algérien se retrouve empêtré dans un scandale mêlant népotisme et relations intimes. Le genre d’affaires qui devient un peu trop récurrent dans les sphères du pouvoir… En Algérie.

Le 18/02/2021 à 19h25

Et un nouveau scandale sexuel au sein du gouvernement algérien. Le site «Algérie Part» vient de lever le voile sur le côté volage du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien. "Amar Belhimer a abusé à maintes reprises de ses fonctions ministérielles pour rendre services à des 'copines' avec lesquelles il entretient des relations intimes particulièrement troublantes", explique le média algérien qui énumère une liste des conquêtes du responsable gouvernemental, digne des 'mille e tre' du Don Giovanni de Mozart.

Elles s’appellent Nadjia, Sarah, Hind, Manel… Elles sont journalistes ou entrepreneuses… Et elles ont obtenu des passe-droits, se sont retrouvées à des postes d’influence, ou adjudicatrices de marchés juteux… Juste en entretenant des relations intimes avec le Don Juan sexagénaire. Sa dernière amante vient d’ailleurs de décrocher l’un des postes les plus prisés au sein du département dont est en charge son Jules.

Amar Belhimer n’est pas le seul volage des dignitaires algériens qui se sont retrouvés empêtrés dans des scandales où la fonction est un levier incomparable pour satisfaire des appétits sexuels. Au lendemain de l’éjection du président Abdelaziz Bouteflika, le chef du gouvernement de transition, Noureddine Bedoui, avait fait les choux gras des médias algériens pour ses galipettes avec une correspondante des médias publics algériens.

Pas plus tard que l’année dernière, le président Abdelmadjid Tebboune a limogé son ministre de Travail, Ahmed Chawki Fouad Acheuk, pour une affaire de c… L’intrépide membre du cabinet s’est fait surprendre par son épouse en flagrant délit d’adultère avec sa maîtresse qui était la plus sérieuse prétendante au poste de secrétaire général de son département.

Ces scandales à répétition ne font qu’attiser la contestation sociale. La rue algérienne semble de plus en plus déterminée à vouloir en découdre avec ces pontes du régime qui profitent de leur influence pour courir les jupons.

Par Fahd Iraqi
Le 18/02/2021 à 19h25