On en sait un peu plus sur le discret et néanmoins très volage Noureddine Bedoui, préposé à la présidence du «gouvernement de transition», et surtout sur le casting d’enfer tout juste dévoilé pour que, des fins fonds du naufrage orchestré par son mentor Bouteflika, émerge une deuxième république espérée démocratique et populaire.
Dans un article intitulé «les galipettes de Bedoui, à l’origine de la formation de son gouvernement poisson d’avril», notre confrère bruxellois «yambola.eu» a mis à nu les aventures «very hot» du tout nouveau patron de l’Exécutif algérien avec la très pulpeuse correspondante à Paris des chaînes de télévision algériennes Canal Algérie et ENTV, Afaf Belhouchet.
Le premier ministre -coureur de jupons- n’a pas trouvé d’autre recours face à ces révélations crédibles et illustrées qu’une intervention auprès des autorités belges pour demander la suppression de l’article-choc, ce qu’il a finalement obtenu. Sauf que l’article a survécu aux grincements de la censure, pour être reproduit tel quel par notre confrère algérien arabophone «Al Jazaïr», qui s’est passé de tout commentaire tellement le cas de flagrant délit est établi.
Assuré de pouvoir présider le «gouvernement de transition», après avoir survécu au départ manu militari de Bouteflika, le 2 avril, dans un habillage «constitutionnel» à la coloration vert kaki, Noureddine Bedoui, ex-ministre de l’Intérieur, devait découvrir le nouveau métier mais aussi et surtout redécouvrir … les plaisirs de la chair.
Pour sa première épreuve du feu, en l’occurence la formation du «gouvernement» qui devrait assurer la transition vers la deuxième république, il a succombé aux arguments de la journaliste vedette de Canal Algérie et de l’ENTV. Celle-ci n'a pas boudé son plaisir et a saisi l'occasion pour co-établir avec son amant de premier ministre la liste des ministrables. «Cette journaliste au carnet de contacts bien fourni, exerce une influence considérable sur le nouveau premier ministre algérien, qui n’a pas hésité à répondre à la sollicitation de sa chère conquête d’intégrer à son cabinet, le fils de l’ambassadeur d’Algérie auprès des Nations-Unies à Genève, et manager d’une petite boîte de com’ algéroise, sciemment appelée "Popium", dévoile un ex-ministre de l'ancien gouvernement Ouyhya.»
«Nouredine Bedoui a rédigé la liste de l’actuel gouvernement en étant douillettement calé dans le lit qu’il partage depuis un certain temps avec Afaf Belhouchet, qui officie en tant que proche collaboratrice du premier ministre», assène-t-il, visiblement désabusé par le retournement de situation.
Et d'enfoncer encore le clou: «Maladivement soucieux de son image, tant officielle que personnelle, le nouveau premier ministre souffre plus gravement de ce que l’on pourrait aisément appeler une libido exacerbée qui constitue la trame de toutes ses décisions politiques».
Le résultat est peu ordinaire : un casting gouvernemental d’enfer. «Certains cadors de la politique algérienne n'ont pas manqué de se moquer de ce gouvernement "poisson d’avril" et n’ont pas hésité à critiquer la nomination de jeunes inconnus néophytes, plus à même d’accentuer davantage la crise actuelle, plutôt que d’en trouver les solutions idoines». «Le nouveau gouvernement, composé d’une pléiade de novices, confirme davantage l’ascendant considérable qu’exerce Belhouchet sur son amant, qui lui a, selon notre interlocuteur, soufflé la plupart des noms des membres de l’exécutif (…) On peut mieux imaginer comment les noms de ces nouveaux ministres ont atterri sur la feuille de proposition de Bedoui, tant leurs profils sont inconnus au bataillon», pointe notre confrère bruxellois.
Bedoui a un faible particulier pour les femmes mariées
Ayant un faible pour les femmes mariées, «Bedoui a également réussi à séduire Wahiba Amari, présentatrice de la troisième chaîne, aux côtés de laquelle il pose fièrement sur plusieurs clichés qui circulent sous le manteau au sein de la jet-set algéroise et auxquelles notre interlocuteur a pu avoir accès», relève notre confrère belge.
«D’ailleurs, tient à préciser notre interlocuteur, il se susurre ici et là, que pour assurer la quiétude de ses rencontres "very hot" avec le premier ministre actuel, c’est sans scrupule que cette journaliste lui demande, à chaque fois, d’offrir avec les deniers publics un voyage à l’étranger à son cocu de mari, afin d’éloigner celui-ci du domicile conjugal».
Autre élue tout indiquée de la libido débordante du premier ministre Beodui, et elle n'est pas des moindres. «La journaliste influente de l’établissement national de télévision algérien, Farida Belkacem, qui a ses introductions dans l’entourage de Bouteflika et qui est surtout connue pour être l’épouse attitrée de Moussa Benhamdi, ex-ministre de la poste et des technologies de l’information et de la communication, est également une fidèle adepte du jeu de croisement de jambes avec Bedoui le magnifique, qui semble ne plus savoir à quel "sein" se vouer, dixit avec sarcasme notre ex-ministre, qui semble profondément mécontent d’avoir été éjecté sans ménagement du nouvel exécutif», rapporte le site bruxellois.
Et d'ajouter: «Le cas le plus dramatique est, en revanche, celui de la jeune journaliste Ahlem Bouzair, travaillant pour la chaîne de télévision "El Bilad". La jeune femme a menacé de se suicider après avoir découvert les tromperies répétitives de son amant, et appris qu’il n’avait aucune intention de l’épouser après avoir vécu plus de trois ans en concubinage», conclut l'interlocuteur du même site, affirmant que la liste des conquêtes de Bedoui, dont certaines sont parlementaires, est encore très longue.
Il n'est pas sûr que les Algériens apprécieront que la philosophie qui a présidé au choix des ministres, composant le gouvernement, est celle d'un boudoir.
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