Dans un communiqué, la LADDH a indiqué que "plusieurs témoignages et révélations des militantEs, détenus du Hirak mettent en accusation les services de sécurités pour actes de torture lors de la garde à vue ou de la détention".
Pour étayer son propos, la LADHH a cité à titre d’exemple les noms des militants ayant subi des actes de torture lors de leur détention.
Il s’agit, entre autres, de Walid Nekkiche, Karim Tabbou, Brahim Laalami, Brahim Daouadji et le dernier en date, Samy Dernouni.
"Aucune plainte, aucun procès n'a abouti", a-t-elle déploré, réitérant sa demande urgente de faire justice et de donner suite aux plaintes judiciaires et enquêtes déjà enclenchées particulièrement pour actes de torture.
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L'organisation a dénoncé l’usage de la torture sur des Algériens lors de la garde à vue, et appelé le pouvoir à assumer "sa pleine responsabilité et ses obligations de respect de la dignité humaine".
Le pouvoir doit assumer "sa pleine responsabilité et ses obligations de respect de la dignité humaine, de la protection des citoyens et justiciables", rappelle la LADDH.
Dans ce communiqué, l'association a appelé à l’obligation du respect de la loi, car "la torture est formellement interdite par la Constitution, le code pénal et la convention internationale contre la torture ratifiée par l’Algérie".