Ces affrontements, qui ont eu lieu au palais de Shalala, dans le sud-est de la ville de Tiaret, sont intervenus en même temps que la diffusion de la nouvelle du décès d'un jeune Algérien, âgé de 26 ans, qui s'était immolé par le feu vendredi dernier, 12 mars 2021, devant le bâtiment de la municipalité.
La raison de son geste désespéré était que son nom ne figurait pas sur la liste des bénéficiaires d’un logement social et de terrains destinés à la construction, précisent les médias algériens.
Ces accrochages ont fait plusieurs blessés, dont sept parmi les forces d'intervention rapide qui ont été transférés à l'hôpital Youssef Damerdji de Tiaret, ont indiqué des médias algériens.
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Les manifestants s’étaient rassemblés devant le siège de la municipalité depuis l'annonce des deux listes attribuant les logements sociaux et des lots de terrains, mardi dernier, pour protester sur l'absence de leur nom, qui ne figure pas sur ces deux listes.
Celles-ci comprennent, selon eux, plusieurs noms ne remplissant pas les critères nécessaires pour en bénéficier (des mineurs, des personnes aisées, etc.), ce qui a entraîné la colère de plusieurs personnes.
En février dernier, un quadragénaire s’était immolé par le feu près du Palais Shalala, lui aussi parce qu’il n’avait pas bénéficié d’un logement social.