«L’affaire Ramadan» revient de nouveau sur le devant de la scène, avec une tournure donnant l’impression d’une pièce de théâtre de mauvaise facture. Selon Le point.fr, «ce sont des éléments objectifs d’enquête qui pourraient définitivement mettre à mal les accusations portées par Henda Ayari contre l’islamologue Tariq Ramadan». Rappelons que cette ancienne salafiste avait refroidi son ardeur islamiste pour se consacrer à la défense de la laïcité et à l’action féministe, avant d’attaquer en justice son ancienne idole pour viol. Une accusation suivie de deux autres plaintes en France. Tariq Ramadan a été alors mis en examen, au mois de février dernier, pour des faits de «viol sur personne vulnérable» et «viols», avant d’être placé en détention provisoire.
L’accusé a toujours nié les faits de viol mais a reconnu, néanmoins, s’être permis plusieurs relations extraconjugales, précise le site d’information français. Ce jeudi 19 juillet, Henda Ayari et Tariq Ramadan se sont confrontés lors d’un face-à-face en présence des trois juges parisiens en charge de cette affaire.
Selon les informations dont dispose Le Point.fr, les juges ont désormais entre les mains des éléments irréfutables venant contredire les allégations de l’ancienne «fan » du prédicateur islamique à propos de la date exacte où aurait eu lieu le viol. Il en résulte que la plaignante a été prise en défaut de contradiction dans ses déclarations. Les faits et les témoignages viennent confirmer que Henda Ayari était bien présente chez son frère qui célébrait son mariage ce 26 mai 2012 et non, comme elle l’a répété à plusieurs reprises, dans les bras de Tariq Ramadan.
Des documents fournis par les éléments de la brigade criminelle de Paris le prouvent. Le dispositif de défense de Henda Ayari étant battu en brèche par ces révélations, les juges, conclut Le Point.fr, pourraient être amenés à «reconsidérer la mise en examen de Tariq Ramadan et à le placer sous le statut de témoin assisté concernant les faits dénoncés par cette plaignante».