Que ressentez-vous lorsque vous consultez votre time-line Facebook ? Difficile de répondre à ce genre de question puisque l’on a de plus en plus tendance à consulter ce réseau social par réflexe ou par habitude plutôt que pour une quelconque raison émotionnelle. Néanmoins, les études sur les "effets" des réseaux sociaux sont de plus en plus nombreux. Après l’enquête menée par des chercheurs britanniques sur les effets sur les "vraies" relations sociales des posts photos sur le réseau social, c’est au tour des psychologues de l’Université du Michigan d’étudier l’impact de Facebook sur notre moral.
Facebook, un réseau qui mène à la solitude
Premier constat : après avoir observé pendant deux semaines un échantillon de plus de 80 utilisateurs, les chercheurs ont constaté que Facebook était plus enclin à nous rendre solitaire. Le site censé encourager la création de liens sociaux virtuels semble bien avoir un effet contraire sur ses utilisateurs dans la vie réelle. Mais ce n’est pas tout. Comparant le moral des utilisateurs au cours de cette période, les chercheurs ont constaté que "que plus les personnes utilisaient Facebook à un moment donné, moins elles se sentaient bien le moment d'après".
Au bout de deux semaines, "plus on a utilisé Facebook, plus le degré de satisfaction dans la vie a décliné". L’effet contraire a été constaté lorsque les personnes entraient en contact "direct" avec leurs amis. Cette étude tend à confirmer que la (sur)activité sur les réseaux sociaux influe de manière négative sur les rapports sociaux dans la vie réelle, ainsi que l’avait d’ailleurs remarqué les scientifiques britanniques concernant les photos. Retrouver ses amis sur Facebook pourquoi pas mais, en fin de compte, rien de vaut une bonne vieille discussion de vive voix.
