Le franco-marocain Charaf Tajer à la conquête de la Fashion Week de Paris avec une collection célébrant la House Music

Charaf Tajer, créateur franco-marocain, fondateur de la marque de mode Casablanca.

Charaf Tajer, créateur franco-marocain, fondateur de la marque de mode Casablanca.

Pour sa collection printemps-été 2026, «Casablanca» ne défile pas, elle danse. Dans une cathédrale parisienne aux allures de club sacré, la marque fondée par le franco-marocain Charaf Tajer en 2018 signe un hommage vibrant à la House Music, érigée ici en véritable manifeste culturel.

Le 08/10/2025 à 08h59

Exit les lieux attendus de la scène mode! Le 1er octobre, dans le cadre de la fashion week parisienne, «Casablanca» a présenté sa nouvelle collection Printemps-Eté 2026 dans un lieu pour le moins inattendu: la Cathédrale Américaine de Paris, bâtie en 1859.

S’appuyant sur une scénographie à contre-pied, tout à l’image de la marque, la présentation de la collection The Love of House n’a pas manqué de séduire. Sur le catwalk, les silhouettes s’enchaînent au son des morceaux d’un DJ set soigneusement mixé.

Tailleurs déconstruits, mini-jupes aux teintes dégradées, pantalons cargo citron vert, hauts à imprimés léopard, chemises en soie à logo, costumes aux lignes franches et bandeaux brillants… l’ensemble forme une ode textile à la fête, au mouvement et au métissage des styles.

Dans cette vision où l’individu se fond dans le collectif, les inspirations club, festival et sportswear fusionnent. Les pièces évoquent autant les nuits électriques des clubs underground de Chicago que les matinées embrumées des dancefloors en plein air.

On y croise des sweats à capuche glissés sous des chemises, des débardeurs multicolores, des vestes façon Coach des années 80, mais aussi des costumes qui se défont en survêtements, ou des mini-jupes cargo qui flirtent avec l’uniforme rave.

Chaque look raconte une histoire, celle de personnages qui peuplent l’univers de Casablanca et représentent autant d’archétypes qui incarnent une identité plurielle, fluide, toujours en mouvement.

À travers cette collection présentée sur la musique de Louis Vega et les voix exaltées d’une chorale de Gospel, «Casablanca» ne se contente pas de revisiter les codes de la House mais les incarne, indéniablement.

Par La Rédaction
Le 08/10/2025 à 08h59