Au cours de la 16-ème édition du Bocuse d'or, la première après le décès de son créateur, le grand cuisinier français Paul Bocuse, 24 chefs sélectionnés, dont le marocain Aissam Ait Ouakrim, s'affronteront pour remporter le plus beau trophée du monde de la gastronomie, selon les organisateurs.
Ces chefs ont été choisis au terme de 62 sélections nationales et 4 sélections continentales, qui se sont déroulées au cours des 18 derniers mois, tiennent-ils à préciser.
L’édition 2019 de ce Prix, crée en 1987 dans le but de révéler les talents culinaires de demain à travers le monde, sera en effet marquée par la participation pour la première fois de l’Afrique, qui a fait une apparition remarquée avec la présence de six équipes candidates (Algérie, Burkina Faso, Gabon, Maroc, Sénégal et la Tunisie) lors des épreuves continentales, qui se sont déroulées en juin dernier à Marrakech.
A l'issue de ces épreuves, seuls deux chefs, représentant le Maroc et la Tunisie, ont été retenus pour partiiciper à la finale mondiale.
Les deux heureux élus sont Aissam Ait Ouakrim du Maroc, nation déjà présente par le passé, grâce à une invitation/wildcard, et Marwane Younssi, de la Tunisie, nation qui inaugure là sa première participation au Bocuse d’Or.
Selon les organisateurs, cette nouvelle présence va permettre de rappeler la place du continent africain, notamment l’influence des cultures culinaires ancestrales en Afrique du Nord sur l’échiquier gastronomique mondial.
Plus qu’une simple compétition culinaire, le Bocuse d’Or est devenu au fil des années un formidable observatoire de la diversité des patrimoines culinaires et des transformations qui s’opèrent dans la sphère gastronomique à travers la planète.
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Cette 16-ème édition rendra un vibrant hommage à deux grands chefs qui ont contribué au rayonnement de ce concours, le créateur du Prix Paul Bocuse et Joël Robuchon, qui en a été le premier président d’honneur et le dernier en date, tous deux disparus en 2018.
C'est d'ailleurs dans ce cadre que le comité d’organisation a souhaité replacer certains fondamentaux culinaires au cœur du concours. Et ce, pour que le spectacle proposé soit à l’image de ce que l’atmosphère d’une cuisine a toujours été : un subtil mélange de parfums et de bruits de cuisson mais aussi un savant dosage entre savoir-faire irréprochable et créativité, soulignent les organisateurs.
Comme à chaque année les concurrents seront départagés par un jury composé des plus illustres chèfs internationaux, au terme de deux épreuves (épreuve plateau et épreuve assiette), qui se déroulent en 05h35, durant lesquelles ils devront surprendre par le choix et le dressage de leurs produits, mais plus encore par la force gustative de leurs recettes.
Outre le Bocuse d'Or, le Maroc sera également représenté à la compétition non moins prestigieuse que constitue la Coupe du Monde de la Pâtisserie. Trois marocains, en l’occurrence Mohamed Yazidi, Brahim Basta et Yassine Lamjarred, prendront part en effet à cette compétition prévue pour les 27 et 28 janvier avec la participation de 21 équipes internationales.
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Ce prestigieux concours, créé en 1989 par le grand pâtissier français Gabriel Paillasson en vue de promouvoir la transmission des savoirs du maître vers l’élève, met en compétition des équipes du monde entier composées d’un artiste du chocolat, d’un spécialiste du dessert et d’un expert de la glace, qui devront réaliser une performance tant sur le plan gustatif qu’artistique, sous les yeux du jury et des supporters passionnés.
Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde de la pâtisserie, le dessert à l’assiette devra être cette année 100 % Vegan, autrement dit un dessert ne faisant appel à aucun produit animal ou d’origine animale, une difficulté inédite qui viendra challenger la créativité des candidats tout en collant aux préoccupations actuelles des consommateurs, précisent les organisateurs.
Parmi les autres nouveautés de cette édition figure la réalisation d’une sculpture en sucre qui devra intégrer obligatoirement un élément transparent en sucre soufflé d’environ 25/35cm. De plus, les candidats devront réaliser la prouesse technique de créer au minimum 3 fleurs en sucre tiré pour décorer la sculpture.
Le Sirha, Salon mondial du Food Service, connaitra pour sa part la participation de plus de 3000 exposants (dont 25% d’internationaux). 208.000 visiteurs de 132 pays dont plus de 25.000 chefs venant du monde entier y sont aussi attendus.