Etude: Vapoter revient à respirer des métaux lourds

Une jeune fille tenant une cigarette électronique. (Photo d'illustration)

Les cigarettes électroniques, présentées comme une alternative saine au tabac, sont de plus en plus décriées par la communauté scientifique. Au cœur des nouvelles inquiétudes, leur concentration très élevée en métaux lourds.

Le 17/07/2025 à 08h27

Derrière les vapeurs sucrées et fruitées des vapoteuses se cachent un véritable fléau. Alors qu’elles sont présentées depuis leur arrivée sur le marché dans les années 2010 comme une alternative aux fumeurs qui souhaitent en finir avec le tabac, les cigarettes électroniques font à nouveau l’objet d’une étude scientifique dénonçant le danger qu’elles représentent.

Publiée le 25 juin dans la revue ACS Central Science, cette étude américaine s’est penchée sur l’analyse de la vapeur de plusieurs modèles en vogue de cigarettes électroniques. Les résultats sont plus qu’alarmants avec, est-il révélé, des concentrations alarmantes de métaux lourds à l’instar du nickel, du plomb et de l’antimoine, connus pour leur toxicité, et qui en s’accumulant dans l’organisme, augmentent le risque de cancers et de maladies neurologiques.

Ainsi, selon James Stein, professeur à l’université du Wisconsin, vapoter toute la journée est équivalent à vivre en permanence avec une tension élevée, favorisant de la sorte des accidents cardiaques et des AVC, sans compter que la chaleur dégagée par la cigarette électronique peut transformer les liquides en substances cancérigènes à l’instar du formaldéhyde.

Mais ce n’est pas tout car l’étude s’attarde également sur la vapeur qui irrite les voies respiratoires, provoque des inflammations, des toux chroniques et un essoufflement… des symptômes qui peuvent s’aggraver chez les asthmatiques ou les personnes qui souffrent de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il convient d’ajouter à cette longue liste de méfaits les composés chimiques contenus dans certaines saveurs qui fragilisent les cellules pulmonaires, occasionnent de graves lésions voire des maladies rares.

Une nouvelle d’autant plus grave que les nouveaux modèles de cigarettes électroniques peuvent libérer une quantité de métaux toxiques équivalente à celle contenue dans près de 20 paquets de cigarettes classiques pour une journée d’utilisation.

Par La Rédaction
Le 17/07/2025 à 08h27