La structure par créanciers de cette dette fait ressortir une prédominance des multilatéraux avec une part de 48,8%, suivis des bilatéraux (28,4%) et des marchés financiers internationaux et banques commerciales (22,8%), précise la DTFE dans son bulletin statistique de la dette extérieure publique de décembre 2018, publié sur le site du ministère.
En 2018, indique la même source, les établissements publics et le Trésor ont été les premiers emprunteurs avec des parts respectives de 54,1% et 45,4%, notant que la dette extérieure du Trésor a reculé à 13,2% du PIB.
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Le bulletin fait également savoir qu'un volume global de 19,3 milliards de dirhams a été mobilisé par le secteur public, dont 12,9 milliards destinés aux projets d'investissements des établissements et entreprises publics (EEP), 6,3 milliards pour le Trésor (5,8 milliards au titre des appuis aux réformes et 500 millions de dirhams -MDH- pour des projets du budget) et 900 millions de dirhams pour le financement des projets des collectivités territoriales.
Par devise, la dette extérieure publique a été dominée par l'euro (59,5%), alors que le dollar américain a représenté 28,4% et le yen japonnais 3,8%, précise la DTFE, ajoutant que la part de la dette à taux d'intérêt fixe s'est élevée à 75,2% contre 24,8% à taux variable.