Pour le top management de la société Résidences Dar Saada qui s'occupe notamment de la promotion immobilière dans la gamme du social, les chiffres ont respecté et même dépassé les prévisions émises devant les intervenants du marché financier.
«Depuis 2012, nous nous donnons des objectifs fixes et nous les réalisons», déclare fièrement Fayçal Idrissi Qaitouni, qui depuis le 1er avril dernier occupe les fonctions de directeur délégué de Résidences Dar Saada.
Avec une réserve foncière estimée à près de 1.000 hectares, notamment sur l’axe Casablanca-Rabat, la région de Casablanca s’accapare 47% de cette assiette, 34% la zone Sud et 19% celle du Nord.
En 2016, «la société a prévendu 4.133 unités lui permettant de dépasser son l’objectif total pour l’année. Deux tiers de ces unités concernent l’habitat social», affirme le management.
Quant au chiffre d’affaires pour l’exercice 2016, il s’élève à plus de 2 milliards et s’est amélioré de 19% par rapport à l’année précédente. Ce montant représente 75% d’unités du segment de l’habitat social et 16% d’unités de lotissements. Le reliquat consiste en des unités de moyen standing, des villas économiques et des commerces.
Pour sa part, le résultat net enregistre une hausse de 4% par rapport à l’exercice 2015, il ressort ainsi à 468 millions de dirhams. «En ligne avec les chiffres avancés au marché financier», ne manque pas de souligner le DG de la filiale du groupe Palmeraie Développement.
Le management avance également un taux d’endettement de 39% «supportable par la structure Résidences Dar Saada», précise-t-il. La dette nette est de l’ordre de 2,6 milliards de dirhams.
Quant à la distribution de dividende, il n’en a pas été question. Le top management a précisé que «durant le Conseil d’administration du 30 mars dernier, l’absence du représentant des actionnaires minoritaires n’a pas permis d’atteindre le quorum. La question sera à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 30 juin prochain».