La visite effectuée, jeudi 4 juin, par le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, a permis de s’enquérir du dispositif sanitaire mis en place par l’usine Somaca, conforme au référentiel du groupe Renault et aux consignes des autorités marocaines.
«Ce dispositif mondial régule l’activité industrielle par la mise en place de nouveaux standards qui allient des solutions sanitaires et technologiques, organisationnelles et comportementales. Le déploiement de ce référentiel sanitaire permet de limiter au maximum les risques de contamination», souligne Mohamed Bachiri, DG de Somaca. Ce plan d’action a nécessité un investissement de l’ordre de 14 millions de dirhams, a-t-il ajouté.
Aussi bien à Tanger qu’à Casablanca, les deux usines du groupe Renault au Maroc sont équipées d’un ensemble de ressources nécessaires à la protection de la santé des collaborateurs, à savoir: caméras thermiques à l’entrée des usines, pistolets thermiques dans les transports et au sein de l’usine, distributeurs de gel hydroalcoolique, mise à disposition quotidienne de masques, etc.
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Conjointement à ces solutions, le groupe affirme avoir multiplié ses efforts dans de nouvelles organisations de répartition des collaborateurs et de gestion des flux pour aller au-delà des réglementations sanitaires et respecter les règles de distanciation. Parmi les mesures figurent le doublement de la fréquence des transports avec un taux de remplissage des bus de 50%, la prise de température à la montée des bus, la réduction des flux dans les vestiaires ou encore l’adaptation du poste de travail quand nécessaire.
Deux équipes sont aujourd’hui mobilisées pour assurer la reprise progressive de l’activité. «Nous observons attentivement l’évolution des marchés à l’export. Nous adaptons notre capacité de fabrication en fonction de la demande», explique Bachiri.
Interrogé sur l’impact de ces mesures sanitaires sur la productivité, le DG de Somaca se veut rassurant: «Nous sommes en phase de démarrage. Nous consacrons le temps nécessaire pour roder le système. Nous avons mis en place des procédures d’audit pour nous assurer de la conformité aux consignes sanitaires. Nous veillons à ce que ces mesures sanitaires ne puissent pas avoir un impact sur notre productivité».
