Lors d'une longue réunion, lundi 17 février à Rabat, le ministre était entouré du ministre de l'intérieur Abdelouafi Laftit, du wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, du président du Groupement professionnel des banques du Maroc, Othman Benjelloun, et de Dounia Taârji, présidente du Fonds Hassan II pour le développement social.
L’assistance, qui était également composée du président de la CGEM, des présidents des Chambres professionnelles et des directeurs de banques, a unanimement exprimé sa "volonté de réussir ce grand projet initié par le souverain".
"Nous sommes obligés de réussir ce projet afin que le flambeau soit transmis à d'autres initiatives similaires", a martelé Mohamed Benchaâboun, annonçant que les banques ont déjà commencé à recevoir des demandes de crédits de la part des petites entreprises.
Le programme Intelaka est garanti par l'Etat à hauteur de 8 milliards de dirhams, dont 2 milliards de dirhams en faveur des porteurs de projets dans le monde rural. Ces financements bancaires, à hauteur de 1,2 millions de dirhams, offrent des taux d'intérêt préférentiels de 2%, pour l’urbain, et de 1,75% pour le rural.
La réunion avec les walis et les patrons des CRI a insisté aussi sur les mesures d'accompagnement et de la formation du personnel bancaire et des porteurs de projets.
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Pour sa part, la CGEM a décidé de s'impliquer dans ce programme. La confédération patronale a promis d'apporter son soutien à travers une offre dite "première commande", a indiqué son président, Chakib Alj.
Il s'agit d'une offre qui va s'adresser à tous les bénéficiaires des crédits du programme Intelaka.
Via une plate-forme dédiée, "Marketplace", ceux-ci pourront livrer leurs commandes aux 90 entreprises affiliées à la CGEM grâce à un financement ne dépassant pas 50.000 dirhams pour chaque commande.