Abdelouafi Laftit a été catégorique. En répondant à une question du groupe CGEM à la Chambre des représentants sur la reprise du secteur de l’évènementiel au Maroc, le ministre de l’Intérieur n’a pas mâché ses mots: «on ne peut pas autoriser les acteurs de l’évènementiel à reprendre [leur activité], tout en continuant à interdire l’organisation des mariages et des funérailles».
Dans sa question, au nom du groupe CGEM, Neila Tazi, conseillère à la seconde Chambre, demandait que les organisateurs d’évènements soient autorisés à tenir des manifestations regroupant entre 50 et 100 personnes.
Et le ministre de l’Intérieur de lui répondre, en utilisant cette formule imagée: «ce ne sont pas des évènements réunissant entre 50 à 100 personnes qui permettra au secteur de sortir la tête de l’eau».
Lire aussi : Vidéo-Docu360. Covid-19: au coeur de la sinistrose de l’événementiel
Abdelouafi Laftit a ajouté qu'en autorisant une reprise des activités évènementielles, le risque pris était énorme: «les rassemblements sont des clusters et tant que la situation épidémiologique est ce qu’elle est, tant que nous ne sommes pas sûrs à 100% que la reprise de ce secteur ne constitue pas un danger pour la population, l’évènementiel ne reprendra pas». Voilà qui est très clair, les professionnels n'ont plus qu'à prendre leur mal en patience.