La réunion de ce mardi 1er juin, à laquelle ont pris part l’ensemble des fédérations sectorielles, a permis de relever les contraintes et obstacles rencontrés par les entreprises marocaines dans la relation avec les marchés de l’Union européenne (UE).
La rencontre a été marquée par la présence de deux grandes figures diplomatiques, fin connaisseurs des relations Maroc-UE, à savoir Hassan Abouyoub, ambassadeur du Maroc en Roumanie, et Fathallah Sijilmassi, ancien ambassadeur auprès de l’UE et en France (il a également été secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée).
Chaque fédération a été invitée à formuler des propositions concrètes dans la perspective d’une amélioration du cadre de partenariat avec l’UE, dans le sens d’une relation plus libre et plus équitable.
Lire aussi : Le nouvel accord agricole Maroc-Union européenne adopté
Selon nos informations, les échanges tenus lors de cette rencontre laissent entrevoir de nouvelles perspectives pour les relations Maroc-UE, n’excluant pas un éventuel futur accord de libre-échange.
«Plusieurs choses ont changé depuis l’ALE de 1996. Les règles qui régissent notre relation avec l’UE doivent être améliorées», soutient un membre de la CGEM, présent lors de la réunion de ce mardi.
Le secteur privé est donc invité à s’impliquer davantage dans toute éventuelle négociation sur un futur accord avec l’UE, lequel obéira à une toute nouvelle démarche. L’idée est de formuler des propositions concrètes avant de les soumettre à l’UE, de sorte à ce que le Maroc puisse s’inscrire, cette fois-ci, dans une démarche de proactivité, et non de réaction, comme ce fut le cas lors des précédents accords.