Cet investissement doit «assurer l’avenir» des deux usines d'assemblage de Windsor et Brampton, dans la province de l'Ontario, a annoncé dans un communiqué la division nord-américaine du groupe, qui produit notamment les marques Jeep, Chrysler, Ram, Dodge ou Fiat.
L'usine de Windsor -en face de la ville de Detroit, berceau de l'industrie automobile américaine- va être «transformée» à partir de 2023 afin que ses lignes de production puissent produire des véhicules électriques ou hybrides.
A Windsor également va être construit une usine de batteries électriques pour véhicules, en partenariat avec LG, avait annoncé le groupe fin mars.
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Celle de Brampton sera «rééquipée et complétement modernisée» pour avoir, en 2025, une usine avec une «architecture flexible et toute neuve pour soutenir les projets d'électrification de l’entreprise».
Les deux usines, une fois rénovées, fonctionneront en trois-huit. Les modèles qui y seront produits n'ont pas été dévoilés.
L'investissement concerne également un centre de R&D à Windsor, qui va créer «plus de 650 postes très qualifiés d'ingénierie dans différents domaines pour soutenir la croissance de Stellantis dans l’électrification» de ses véhicules.
Le gouvernement fédéral et la province ont annoncé investir environ un demi-milliard de dollars canadien chacun dans ce projet.
«Voilà à quoi ressemblent un environnement sain et une économie saine», s'est félicité le Premier ministre Justin Trudeau dans un communiqué.
«Ces investissements réaffirment notre engagement de long terme au Canada et représentent une étape importante sur notre chemin vers des véhicules à zéro émission», a déclaré le directeur des opérations de Stellantis en Amérique du Nord, Mark Stewart, cité dans un communiqué.
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Au niveau mondial, le groupe compte lancer 75 modèles électriques d'ici à 2030 pour ses marques Peugeot, Opel, Fiat, Alfa Romeo ou Maserati, avait annoncé début mars Stellantis, basé à Amsterdam aux Pays-Bas.
Le groupe, issu de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, veut diviser ses émissions de carbone par deux d'ici à 2030 par rapport à celles de 2021, et les abaisser de 90% d'ici à 2038. Le groupe évoque un bilan «zéro émission carbone» avec 10% de compensation maximum.