Sur la table, le dossier de l’agrégation agricole. Autour, 350 participants réunis dans le cadre du séminaire national sur l’agrégation organisé par l’Agence pour le développement agricole (ADA) et présidé par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. Le but de cette réunion? Dévoiler les recommandations, recueillies par l’ADA auprès des acteurs du secteur, pour renforcer l’attractivité de l’agrégation et répondre ainsi aux objectifs du Plan Maroc Vert, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 5 avril.
Un sujet très important qui mérite tout d’abord une petite mise au point. L’agrégation est une mesure qui a permis d'instaurer un partenariat gagnant-gagnant, que ce soit pour les agrégés ou les agrégateurs. Concrètement, les premiers ont pu bénéficier de techniques modernes de production, de financement et d’accès aux marchés intérieur et extérieur, de quoi leur éviter certaines difficultés. Les seconds, quant à eux, assurent l’approvisionnement de leurs unités agro-industrielles en produits de qualité.
Sur la feuille de route de l’ADA, figurent plusieurs points soulevés par les professionnels. Parmi eux, la révision des critères et des normes d’éligibilité pour certaines filières, l’assouplissement de la procédure d’approbation des projets d’agrégation et de la procédure d’octroi des subventions, ou encore la mise en place de nouvelles incitations spécifiques à l’agrégation agricole, précise le journal. Les acteurs du secteur proposent également de nouvelles filières de production et de nouveaux modèles d’agrégation, notamment des projets s’articulant autour des plateformes de commercialisation. Car, comme le rappelle le quotidien, l’agrégation agricole est l’un des piliers de l’agriculture marocaine.