Un consortium de deux cabinets-conseils lance la première «étude de réputation» au Maroc, plus de 5.000 interviews prévues

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Revue de pressePrès de 5.000 répondants, appartenant à plusieurs secteurs d’activités et catégories professionnelles sont ciblés par cette étude, menée à large échelle. Conjointement initiée par deux cabinets-conseils, THOTH Consulting et Integrate Consulting, cette étude concernera, dans sa phase de collecte d’informations, le grand public, des fonctionnaires, des professionnels de différents secteurs d’activité, dont ceux spécialisés dans la vente au détail, mais aussi des acteurs de la société civile et des médias. Une revue de presse d’Aujourd’hui le Maroc.

Le 09/01/2024 à 20h27

Othman El Ouazzani, fondateur du cabinet-conseil THOTH Consulting, l’a expliqué, cité par Aujourd’hui le Maroc de ce mercredi 10 janvier 2024: «les études de réputation sont peu répandues au Maroc. C’est la raison pour laquelle nous avons pensé à combler ce vide en lançant la première étude de réputation à grande échelle: le Corporate Reputation Pulse».

S’étant associés en un consortium, deux cabinets-conseil, Integrate Consulting et THOTH Consulting, s’apprêtent en effet à mener la première étude d’envergure de réputation au Maroc.

Nommée «Corporate Reputation Pulse», l’étude cible une cinquantaine d’entreprises marocaines et des multinationales opérant dans différents secteurs d’activités: industries, dont celles des produits de grande consommation (alimentaires et hygiène), télécoms, transports, banques et assurances, offices et autres organismes publics…

Selon Siham Malek, directrice générale d’Integrate Consulting, «cette étude d’envergure, menée auprès de 50 entreprises, appartenant à une vingtaine de secteurs différents, sera lancée début avril 2024. C’est une étude en mode souscriptif, pour les entreprises marocaines et multinationales».

En tout, explique Aujourd’hui le Maroc, ce sont près de 5.000 répondants, appartenant à différentes catégories socio-professionnelles, qui répondront aux enquêteurs. Ils font partie du grand public, ce sont aussi des travailleurs du secteur privé, dont ceux spécialisés dans la vente aux particuliers, des fonctionnaires, des membres de la société civile et des professionnels des médias qui participeront à cette étude.

Selon le quotidien, «cette étude couvre les fondements de la réputation et ses leviers connexes, la personnalité perçue des entreprises, leurs valeurs induites et les initiatives ESG (pour Environnement, Social, Gouvernance) attendues pour chaque entreprise par les différents publics, sur un large spectre».

Afin de «fournir une vision globale et détaillée d’une gestion stratégique de la réputation, l’étude inclut des segmentations avancées sur l’Action Climatique et l’Activisme Corporate», précise Aujourd’hui le Maroc, selon lequel les conclusions de ce document, le «Corporate Reputation Pulse», permettront «aux chefs d’entreprises de prendre des décisions informées», grâce auxquelles ils pourront «consolider et protéger la réputation de leur entreprise».

Pour le quotidien, en effet, «le ‘Corporate Reputation Pulse’ est adossé à un modèle conceptuel solide, qui a été utilisé lors d’une étude de cadrage, où il a montré des résultats très éloquents sur plus d’une douzaine de secteurs sondés à travers leurs entreprises les plus emblématiques».

Aujourd’hui le Maroc indique ainsi qu’«une variabilité dans la réputation a été observée, dévoilant que la taille de l’entreprise, bien qu’elle fût grande, n’impliquait pas nécessairement une bonne réputation».

Le quotidien ajoute à ce propos qu’«un déficit en matière de communication Corporate en général et l’activation efficace des leviers de la réputation sont essentiels, pour garantir une image Corporate de premier plan».

Directrice générale d’Integrate Consulting, Siham Malek a annoncé qu’«après cette étude sur le volet Corporate, nous aspirons à lancer d’autres produits comme Nation, Région et City, pour gérer la réputation d’entités diverses et exporter notre modèle vers la région du Moyen-Orient, en Égypte et au Nigéria».

Par Lamia Elouali
Le 09/01/2024 à 20h27