Doucement, mais sûrement. Telle semble être la stratégie de croissance d’Uber au Maroc. Après le lancement de son activité dans la ville de Casablanca, la société prévoit d’agrandir sa base clientèle en couvrant la ville de Rabat avant la fin de cette année. Les deux autres grandes villes de Tanger et Marrakech seront couvertes en 2016. C’est ce que rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition de ce jeudi 3 septembre.
D’après les sources du journal, Uber est en train d’amorcer sa petite révolution en termes d’habitudes de consommation. Et cela se concrétise par l’augmentation de ses revenus. «Nous avons dépassé nos projections», soutient ainsi Meryem Belqziz, DG de la filiale marocaine citée par L’Économiste, sans pour autant lever le voile sur les agrégats économiques de la société, qui ont affiché une importante évolution.
Uber se targue aujourd’hui de ne pas même concurrencer les taxis classiques en ciblant une niche particulière, notamment celle des hommes d’affaires. Une clientèle certes plus exigeante, mais qui peut supporter des prix plus conséquents que ceux pratiqués par les taxis traditionnels.
La société américaine explique que, si ses prix sont élevés, c’est parce qu’elle dispose d’une longue palette de charges telles que les bonus pour les chauffeurs, des bonus qui peuvent aller jusqu’à 2000 DH par mois.
Par Mouna Qacimi
Le 03/09/2015 à 00h53