Une fierté pour notre pays et la consécration d’une vision stratégique avant-gardiste. Celle-ci, émanant de Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, insiste à la fois sur le positionnement de l’expertise marocaine sur les industries nouvelles, dites de pointe et sur les métiers traditionnels du pays, afin de les développer et de leur donner toutes leurs chances de s’intégrer à la mondialisation.
Le cuir est un métier traditionnel. Le Maroc en détient un savoir-faire ancestral encore largement sous-exploité. En effet, le fort potentiel de ce secteur, la demande croissante à l’international et les opportunités commerciales qui se présentent aujourd’hui sont autant d’éléments qui indiquent que le temps de l’action dans ce secteur est bel et bien arrivé.
Il devra relever un défi majeur: se réinventer. Pour ce faire, un nécessaire passage par une formation adaptée aux besoins du marché, une modernisation des process et un réel travail d’innovation devra se faire afin que nous puissions, dans un avenir très proche, nous positionner comme pays exportateurs de produits finis de haute facture.
Les écosystèmes du secteur commencent à porter leurs fruits et sa structuration en marche ouvre de réelles perspectives, aujourd’hui presque totalement tributaires de l’innovation pour répondre au mieux à la demande.
Un travail est aujourd’hui mené avec nos partenaires de la FEDIC pour assurer au mieux cette transformation stratégique de l’offre du cuir afin de la positionner sur les marchés à l’export. De nombreuses actions seront menées dans les prochains mois pour assurer une promotion plus «agressive» et plus adaptée à la demande mondiale.
L’identification de nouveaux marchés relais de croissance pour le secteur a d’ores et déjà été assurée avec la FEDIC. Le processus est en marche. L’avenir de ce secteur se joue NOW.
* Editorial de Hicham Boudraa, directeur général par intérim de l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), paru dans la 15e édition d'Infolettre, la newsletter de l'AMDIE.