Accéder à certaines fonctions sur le marché des capitaux sera de plus en plus difficile. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que 81% des traders, dans l’une des formations certifiantes de la Chartered Institute for Securities & Investment (CISI) -une référence sur les places financières internationales- initiée par l'Association professionnelle des sociétés de bourse (APSB), ont été recalés. Il leur a été demandé plus d’investissement car l'accès à certaines fonctions nécessitera l'accord de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) après examen des aptitudes techniques.
Sont concernés les contrôleurs internes, les analystes, les traders, les démarcheurs, les compensateurs, les gérants et les responsables back office. «Un arrêté ministériel complètera la liste définitive des activités ciblées», souligne le journal.
Au programme, au moins deux sessions d’examens d’habilitation par an à l’issue desquelles, en cas de réussite, une carte professionnelle sera délivrée. Celle-ci sera renouvelable tous les trois ans, sauf pour les personnes qui bénéficient d'au moins 10 ans d'expérience. Il n’y a en revanche pas de dérogation pour le contrôle continu, auquel tout le monde est soumis. La population ciblée se chiffre à près de 200 personnes.
«Pour les recrues, la vérification des connaissances doit avoir lieu dans les six mois suivant l’embauche. Un candidat qui aura échoué à deux examens consécutifs devra cesser la fonction pour laquelle il a été sollicité, jusqu'à la réussite à la prochaine session. Trois échecs consécutifs sont synonymes de disqualification».
Une réunion entre le régulateur et les professionnels est prévue prochainement. Elle devra porter sur les modalités d’habilitation des acteurs de marché, notamment.